SÉRIGRAPHIE
SCREEN PRINTING
Kamill Major
visual artist
DE LA TRAME
À L’ECRITURE
FROM GRID
TO WRITING
Hungarian-born artist Kamill Major settled in France more than forty years ago, first in Paris, then more recently in the South of France in a small village in the Gard region.
Upon his arrival in Paris, Major lived close to the Père Lachaise cemetery. He often walked there. The melancholic beauty and poetry of the place quickly became a formidable source of inspiration.
While his geometric painting was inspired by grids, he took many photographs at Père Lachaise and showed a growing interest in cemeteries, always on the lookout for traces left by time, bad weather, chance, or acts of vandalism. Traces and erasures that give new life, strange and intense to these places of eternal rest.
This is how his double artistic life was born, which is just two facets of the same remark: DESTRUCTION IS IN REALITY AN ACT OF CREATION.
When Major simplifies the shapes to the point of emptiness, or when he superimposes wefts to the point of total overlapping, in each case it is the “CREATIVE DESTRUCTION” that is involved.
In the midst of the countless combinations of superimposed frames, forms of writing accidentally appear, messages from far away. He grasps them and thus creates a personal artistic language.
“These works evoke the pages of a chronicle, quotations that take on palpable plastic forms and captivate the viewer with their resemblance to the pages of a book – when we know that one would look in vain for a dictionary to make reading easier.”
Géza Perneczky, art historian
Plasticien d´origine hongroise, Kamill Major s´est établi en France
il y a plus de quarante ans, d´abord à Paris où il a vécu de nombreuses années, puis plus récemment dans le sud dela France dans un petit
village du Gard.
A son arrivée à Paris, Major habite tout près du Père-Lachaise.
Il s´y promène souvent. La beauté mélancolique et la poésie du lieu deviennent vite une formidable source d´inspiration.
Alors que dans son atelier, sa peinture géométrique est inspirée
par la trame, il réalise au Père Lachaise de nombreuses photos, et manifeste un intérêt croissant pour les cimetières, toujours à l´affût de traces laissées par le temps, les intempéries, le hasard ou les actes de vandalisme.Traces et effacements qui donnent une nouvelle vie, étrange et intense, à ces lieux de repos éternel.
Ainsi nait sa double vie artistique, qui n'est en réalité que deux facettes d´une même problématique : LA DESTRUCTION EST RÉELLEMENT
UN ACTE DE CRÉATION.
En effet lorsque dans sa peinture il travaille sur la simplification des formes jusqu´au vide, et les superpositions de trames jusqu´à son total recouvrement, c´est bien de cette même « DESTRUCTION CRÉATRICE » qu´il s'agit.
Au cours des innombrables combinaisons de superpositions de trames, apparaissent accidentellement des formes d´écriture, messages venus de très loin. Il s´en saisit et crée ainsi un langage artistique personnel.
"Ces œuvres évoquent les pages d’une chronique, des citations revêtant des formes plastiques palpables et qui captivent le spectateur par leur ressemblance aux pages d’un livre – alors que nous le savons, c’est en vain que l’on chercherait un dictionnaire en facilitant la lecture."
Géza Perneczky, historien d’art